Le maïs ensilage veut échapper aux mycotoxines

200 élevages bretons vont être suivis pour alerter et mieux comprendre les mécanismes en cause dans le développement des infestations.

Bretagne Conseil Elevage Ouest et Eylips ont annoncé, le 11 janvier 2019, la création d’un « Observatoire multi-partenarial des mycotoxines sur le maïs ensilage en Bretagne ». L’objectif est double : « créer une cartographie annuelle des teneurs en mycotoxines dans le maïs ensilage en Bretagne dans un échantillon fixe d’éleveurs ; identifier, au travers d’éléments complémentaires sur les élevages, des facteurs de risques ou des impacts sur les performances pouvant être mis en lien avec les teneurs analysées en mycotoxines ». L’Observatoire est lancé sur une durée de trois ans, renouvelable.

L’échantillon est constitué de 200 élevages ciblés sur les 4 départements bretons en fonction des zones pédoclimatiques et de leurs caractéristiques d’élevage afin d’être représentatif (effectif, niveaux de production, % de maïs de la ration, logement des animaux…). La pratique ou non du sans-labour sera également prise en compte. 15 mycotoxines seront systématiquement recherchées, parmi lesquelles : DON, NIV, 3 acétyl DON , 15 acétyl DON, Fusarénone-X, DAS , T-2, HT-2, Zéaralénone, Alpha-Zéaralénol, Bêta-Zéaralénol, Zéaralanone, Fumonisines B1, B2 et B3, précise un communiqué.

« Initié par Eilyps et BCEL Ouest, entreprises de conseil en élevage sur la zone Bretagne, ce projet a été ouvert aux entreprises motivées par cette initiative. Il rassemble aujourd’hui différents intervenants concernés par les mycotoxines : laboratoire d’analyse, fabricants de capteurs de mycotoxines, fabricants d’aliments, semenciers. » Le Comité de pilotage est constitué de BCEL Ouest, Eilyps, Capinov, Olmix, Inzo, KWS, Pioneer, Provimi, Timac Agro ; les partenaires complémentaires sont Dekalb et Nutrea.

 

Lisez également

La Normandie revient à la métha

Un renforcement des contrôles convainc la région de poursuivre son soutien à la filière.