La filière laitière néo-zélandaise manque de main d’oeuvre

 Un rapport récent de Rabobank révèle qu’en 2024, les producteurs laitiers d’Océanie, notamment ceux de Nouvelle-Zélande, ont enregistré les coûts de production les plus bas au monde.

Vaches laitières néo-zélandaises

Après ajustement pour la composition standardisée du lait et les coûts régionaux en dollars américains, ces coûts sont 17 % moins élevés que dans le reste du monde. Cependant, la pénurie de main-d’œuvre constitue un défi majeur pour les industries laitières australienne et kiwi.

Rabobank souligne que le secteur néo-zélandais devient de plus en plus dépendant de la main-d’œuvre migrante, avec un déficit estimé à 4 000 travailleurs. L’étude met également en lumière la pression exercée par la hausse des coûts de production du lait à l’échelle mondiale.

Si les producteurs d’Australie et de Nouvelle-Zélande ont vu leurs coûts augmenter d’environ 25 %, leurs homologues irlandais et argentins ont subi une hausse encore plus marquée, allant de 30 à 40 %.

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