Alerte à la canicule ce vendredi

Les 40°C seront atteints voire dépassés dans la moitié est du pays le 31 juillet, selon Météo France.

Alors qu’un pic de chaleur intense a commencé à s’installer jeudi 30 juillet, « notamment dans le Sud-Ouest avec des valeurs de températures maximales entre 36 et 40 degrés, localement 41 degrés », la journée du vendredi 31 juillet se caractérisera par une « extension géographique maximale » de ce phénomène, avertit Météo France dans un bulletin d’information spéciale. « Ce sera généralement la journée la plus chaude de la semaine, façade atlantique exceptée. Outre la valeur des températures tant minimales que maximales, le temps lourd contribuera à rendre cette journée particulièrement pénible en termes de ressenti. Ce pic sera particulièrement intense de l’axe Rhône-Saône aux Savoies. »

Les départements de la Côte-d’Or (21), du Doubs (25), du Jura (39), de la Saône-et-Loire (71), de la Loire (42), de la Haute-Loire (43), de l’Ain (01), du Rhône (69), de l’Ardèche (07), de la Drôme (26), de l’Isère (38), de la Savoie (73) et de la Haute-Savoie (74) sont placés en vigilance orange pour canicule. « Cet épisode sera plus durable de la moyenne vallée du Rhône aux Savoies », précise encore Météo France.

Protéger les hommes

Dans ce contexte de canicule, le ministère de l’agriculture vient de mettre en ligne un petit document relatif à la Prévention des risques liés aux fortes chaleurs dans les professions agricoles.

Il est rappelé que « l’employeur est tenu d’évaluer les risques professionnels liés aux fortes chaleurs et de prendre les mesures de prévention correspondantes, techniques ou d’organisation du travail ainsi que d’information et de formation des salariés. Outre les mesures de prévention qui s’imposent (adapter les horaires de travail, mettre à disposition des personnels de l’eau et des ventilateurs ou autres matériels de protection, etc.), n’oubliez pas que les fortes chaleurs aggravent d’autres risques déjà existants. Soyez ainsi particulièrement vigilants sur les risques suivants :

  • Incendies de forêts : ne pas fumer, éviter d’utiliser du matériel pouvant provoquer des étincelles (scies à chaîne) ; pour les agriculteurs : reporter les travaux agricoles qui peuvent l’être pour minimiser les risques d’incendies ;
  • Transport de jerricans d’essence : la transformation de l’essence liquide en phase vapeur est rapide par forte chaleur. Ces vapeurs d’essence s’enflamment ou explosent très facilement au contact de tout point chaud, surface chaude ou étincelle, il est donc recommandé d’éviter d’en transporter dans les véhicules de service ;
  • intoxication avec des produits chimiques : lors de fortes chaleurs, les produits chimiques se transforment plus vite en vapeur, donc s’inhalent plus facilement et la peau les absorbe plus facilement ; évitez d’en utiliser (produits phytosanitaires). »

Eviter la souffrance animale

« Les éleveurs et les organismes professionnels sont tenus de contrôler, au moins quotidiennement, les conditions d’hébergement de leurs animaux et de relever tout indicateur mettant en évidence une souffrance liée aux conditions climatiques exceptionnelles. »

« N’oubliez pas de vérifier la température de vos locaux (quotidiennement) ainsi que le bon fonctionnement des systèmes de renouvellement de l’air. Comme les hommes, les animaux doivent être bien hydratés pour résister aux pics de chaleur. Il est ainsi conseillé de multiplier les points d’accès à une eau fraîche et propre, qui doit être proposée à volonté. La brumisation des animaux est également fortement recommandée. »

« Le transport d’animaux vivants est strictement réglementé. En période de canicule (comme à toute autre période de l’année), l’article 3 du règlement CE 1/2005 s’applique : « Nul ne transporte ou ne fait transporter des animaux dans des conditions telles qu’ils risquent d’être blessés ou de subir des souffrances inutiles ». Ainsi, les animaux ne doivent pas être transportés en cas de températures extrêmes pouvant générer des souffrances évitables. »

BC

Lisez également

Que d’eau ! Que d’eau !

La pluie complique la mise à l’herbe tandis que la pousse accélère.