Dernières nouvelles

Génétique : la « révolution » est en marche

Gènes Diffusion inaugure le programme GHP (Génétique Haute Performance) pour une sélection « 100% personnalisée » prenant en compte « l’effet troupeau ».

Claude Grenier, directeur général de Gènes Diffusion, et Philippe Royer, directeur général du groupe Seenergi, ont présenté, le 30 avril en visioconférence, le programme GHP qui sera proposé, dès le mois de mai, aux troupeaux Holsteins suivis par le contrôle de performances et dont la totalité des vaches et des génisses est génotypée.

Présenté comme « une révolution dans la génétique bovine », le programme GHP s’appuie sur la génomique, le big data et l’intelligence artificielle pour tirer parti des informations génétiques apportées par le microbiote intestinal propre à chaque troupeau. « On a coutume de dire que le lait c’est 30% de génétique et 70% d’environnement. Le GHP permet d’approcher ces 70% », explique en substance Sylvie Patey, secrétaire générale de Gènes Diffusion.

75 €/VL/an à gagner

En pratique, un technicien passera une fois l’an dans l’élevage récupérer dix échantillons de microbiotes, de sorte que Gènes Diffusion et ses partenaires pourront apporter une « brique de précision supplémentaire » au moment de définir les choix d’accouplement. Chaque taureau pourra ainsi être réévalué de sorte à définir un « index totalement personnalisé pour chaque élevage ».

Le GHP est assorti d’une nouvelle politique tarifaire comprenant une adhésion triennale (500 €/an) plus un forfait pour chaque femelle mise à la reproduction (49 €/an). Par rapport à la tarification classique, cela représente 10 € de plus par vache et par an, selon Claude Grenier, mais c’est à comparer à une recette laitière supplémentaire moyenne estimée à 250 l/VL/an, soit + 85 €/VL/an. Pour un retour sur investissement de 75 €/VL/an.

BC

A consulter : Impact des microbiotes sur la santé et les performances des ruminants (Inrae Productions Animales, 6 avril 2021)

Lisez également

« Oubliez-nous ! »

Les producteurs laitiers fermiers demandent à « déroger » à la contractualisation Egalim.