Le grand écart des revenus

Les élevages spécialisés en bovins viande affichent en 2023 des résultat courants moyens allant de 20 000 à 40 000 € selon leur orientation technique.

A l’occasion de la publication de son dossier annuel bovins viande, l’Institut de l’élevage (Idele) a présenté, le 9 février en visioconférence, le bilan économique et financier 2023 des 314 exploitations spécialisées du réseau Inosys. Sélectionnées pour représenter la diversité des systèmes performants en bovins viande, ces exploitations affichent néanmoins des performances technico-économiques et des résultats supérieurs à la moyenne, avertit l’Idele.

L’année écoulée a été marquée par une bonne récolte fourragère et des prix des bovins qui se sont à peu près maintenus – contrairement à ceux des grandes cultures – mais aussi par des charges en hausse (cotisations MSA et salaires notamment). Au final, l’année 2023 se solde par des revenus plutôt supérieurs à ceux de la décennie précédente, mais qui ne retrouvent pas les niveaux records de 2022, ainsi que l’avait déjà constaté Cerfrance Bourgogne-Franche-Comté.

Le revenu courant moyen des naisseurs extensifs (chargement inférieur à 1,2 UGB/ha SFP) s’établit à 26 600 € en 2023, après 30 400 € en 2022. Chez les naisseurs intensifs, il revient à 25 300 €, après 30 100 € en 2022. Chez les naisseurs-engraisseurs de veaux sous la mère, il s’établit à 20 000 €, après 27 800 € en 2022. Chez les naisseurs-engraisseurs de jeunes bovins intensifs, il atteint 40 600 €, après 51 400 € en 2022. Chez les naisseurs-engraisseurs diversifiés en grandes cultures, il est divisé par plus de deux : 45 000 € après 103 600 € en 2022. Chez les naisseurs diversifiés en grandes cultures, il est divisé par quatre : 20 300 € après 85 600 €.

BC

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