Deux nouveau cas de DNC dans les Pyrénées

Le 9 décembre, un cas de Dermatose nodulaire conagieuse a été diagnostiqué en Ariège sur la commune de Bordes-sur-Arize. Le 10 décembre, un autre cas est apparu dans les Hautes-Pyrénées.

Alors que les Pyrénées-Orientales sont déjà durement touchées par l’épidémie de DNC, la maladie vient désormais de toucher l’Ariège puie les Hautes-Pyrénées. L’information a été publiée le 9 décembre sur la page Facebook de la chambre d’agriculture du Gers, département limitrophe visé par la mise en place d’une zone réglementée. Son président, Lionel Candelon-Bonnemaison, « engage l’État à faire vacciner la totalité du cheptel gersois avant qu’il ne soit trop tard et rappelle sa ferme opposition à l’abattage total des troupeaux si la question se pose ». Ce cas de dermatose nodulaire a été confirmé par la préfecture d’Ariège, au sein d’un troupeau de 208 vaches de race Blonde d’Aquitaine sur la commune des Bordes-sur-Arize (Ariège). Le 10 décembre, un autre doyer de DNC a été confirmé sur la commune de Luby-Betmont dans le département des Hautes-Pyrénées.

Dans un communiqué du 9 décembre, la Confédération paysanne évoque également ce nouveau cas et dénonce l’échec de la politique sanitaire : « La croyance que l’État réussirait à éradiquer la maladie pendant l’hiver perdure. ». La Coordination rurale et la Confédération paysanne, fermement opposées à la stratégie d’abattage total, souhaitent étendre la vaccination à tout le cheptel français. Réuni ce mardi, le Comité national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (Cnopsav) n’a pas tranché sur ce sujet, renvoyant la décision sur la stratégie vaccinale à la prochaine réunion en janvier 2026. Le Modef demande de « vacciner le cheptel souche c’est-à-dire les vaches allaitantes, laitières et les génisses de renouvellement afin de garder le statut indemne. Il ne faut pas attendre fin janvier 2026 pour prendre une décision !».

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