En septembre 2025, les abattages de bovins chutent nettement. Toutes les catégories sont concernées : –7,9 % sur un an et –11 % par rapport à la moyenne 2020-2024.

Les vaches laitières enregistrent la plus forte baisse (–12,4 %), devant les veaux de boucherie (–10,5 %) et les gros bovins mâles (–6,1 %).
Des cours tirés par le manque d’offre
Moins d’animaux abattus, des prix qui grimpent. Le cours de la vache O poursuit sa flambée : +37 % sur un an, soit 1,77 €/kg carcasse de plus qu’en 2024. Les jeunes bovins et vaches R suivent la même tendance. Le manque d’offre maintient une tension forte sur le marché.
Charges d’exploitation en léger recul
Bonne nouvelle sur le front des coûts : en août, l’indice des prix des intrants (Ipampa) baisse de 1 % sur un an. Une évolution liée à la recul des prix de l’énergie et des aliments pour bovins.
Commerce extérieur en berne
Les échanges de viande bovine ralentissent : –6,7 % d’importations et –3,8 % d’exportations sur un an.
La consommation intérieure poursuit sa tendance baissière (–4,1 % sur un an et –11,7 % par rapport à la moyenne quinquennale).
Broutards en recul, veaux d’élevage en hausse
Les exportations de broutards fléchissent fortement (–7,3 %), avec une baisse marquée pour les broutards légers (–17,1 %). À l’inverse, les veaux d’élevage, majoritairement destinés à l’Espagne, progressent de 11,8 %.
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