La dermatose nodulaire s’étend dans le Rhône

Un nouveau foyer de dermatose nodulaire contagieuse a été confirmé le 18 septembre dans le Rhône.

Après la Savoie et l’Ain, c’est au tour du Rhône d’être touché par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Ce nouveau cas  situé dans les Monts du Lyonnais témoigne que le virus circule encore localement et que la situation n’est pas totalement stabilisée. Malgré une couverture vaccinale dépassant 90 % et une forte baisse du nombre de foyers, l’éradication n’est pas encore atteinte et la vigilance reste indispensable. Il s’agit du premier cas détecté en dehors de la zone réglementée définie depuis l’émergence de la maladie en juin dernier en Savoie. En date du 7 septembre 2025, 78 foyers avaient été détectés en France dans 46 élevages répartis dans trois départements. La Savoie abrite 32 foyers répartis sur les communes d’Entrelacs, Hauteluce et Chindrieux. La Haute-Savoie comptabilise 44 foyers répartis sur les communes de Rumilly, Massingy, Marigny-Saint-Marcel, Faverges-Seythenex, Saint-Ferréol, Les Combes-Seythenex, Boussy, Val-de-Chaise, Moye et Giez. Désormais, dans l’Ain, on recense 2 foyers à Culoz et Injoux-Génissiat. Le nouveau foyer a été détecté dans le Rhône, dans un élevage laitier de la commune de Saint-Laurent-de-Chamousset.

167 bovins déclarés positifs

Selon les informations communiquées, 167 bovins ont été déclarés positifs après qu’un animal détecté en abattoir ait révélé la présence de la DNC dans l’élevage d’origine. Deux zones distinctes sont désormais concernées : celle regroupant la Savoie et la Haute-Savoie, et celle nouvellement créée autour du foyer du Rhône. Elles seront gérées séparément. La vaccination doit être déployée rapidement ; des doses sont disponibles en Bretagne, et les consignes de biosécurité restent identiques à celles mises en œuvre lors des premiers cas. Les limites géographiques exactes de cette nouvelle zone ne sont toutefois pas encore définies.
Deux zones distinctes sont désormais concernées : celle regroupant la Savoie et la Haute-Savoie, et celle nouvellement créée autour du foyer du Rhône. Elles seront gérées séparément. La vaccination doit être déployée rapidement ; des doses sont disponibles en Bretagne, et les consignes de biosécurité restent identiques à celles mises en œuvre lors des premiers cas. Les limites géographiques exactes de cette nouvelle zone ne sont toutefois pas encore définies.

La maladie touche aussi l’Italie. Ainsi, six foyers ont été déclarés en Sardaigne. Ils ont été détectés entre le 26 août et le 9 septembre à Buddusò et Bitti, au nord, et à Orgosolo, à l’est de la zone. En Italie continentale, le premier foyer est apparu le 26 juin.

Vaccination

Les mesures de lutte se poursuivent avec la surveillance sanitaire par les éleveurs, le dépeuplement systématique des foyers, la vaccination obligatoire de tous les bovins dans les zones réglementées, l’application stricte des règles de biosécurité et la restriction des mouvements d’animaux. Des dérogations encadrées permettent certains déplacements, notamment pour la descente d’estive, avec l’appui des organisations d’éleveurs et des groupements de défense sanitaire pour trouver des lieux d’accueil adaptés.

La maladie, qui n’est pas transmissible à l’homme, se propage par les mouvements d’animaux infectés et par des insectes vecteurs. La stratégie nationale repose sur la détection précoce, l’analyse rapide des suspicions, l’abattage total en cas de confirmation, la mise en place de zones réglementées avec mesures renforcées et la vaccination obligatoire depuis le 18 juillet.

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