L’herbe a poussé comme rarement

Une seule fois en trente ans les prairies avaient démarré plus vite qu’en 2024.

« Au 20 avril 2024, la pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est supérieure de 45 % à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018 », indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste du 26 avril. « Depuis trois mois, les températures demeurent nettement supérieures aux normales, à l’exception d’une courte période début mars et au milieu du mois d’avril. Les pluies ont été fréquentes et les sols humides permettent une pousse importante sur la quasi-totalité du territoire. »

« Alors qu’au 20 avril, environ 21 % de la production annuelle de référence est habituellement réalisée, ce pourcentage atteint 30 % en 2024. Sur les 30 dernières années, 2024 arrive en seconde position derrière 2017. »

+ 76 % en Auvergne-Rhône-Alpes

« À l’exception des 10 000 ha de prairies permanentes des côtes du Roussillon restées à l’écart des pluies, la pousse de l’herbe est abondante sur l’ensemble de l’Hexagone. L’excédent par rapport à la pousse de référence varie selon la région : de 18 % en Bretagne à 76 % en Auvergne-Rhône-Alpes. »

« La pousse est excédentaire dans 97 % des régions fourragères (RF), et dans près de la moitié des RF l’excédent dépasse même 50 % », note encore le ministère de l’agriculture.

BC

Crédit photo : Semae

Lisez également

Les ensilages de maïs prévus à partir du 20 août

Les premiers chantiers de récolte pourraient intervenir lors de la troisième décade d’août dans les Pays de la Loire, le Poitou Charentes, le Limousin, en Bourgogne, Rhône-Alpes et à l’est du Bassin Parisien/Champagne-Ardenne.