Le transport des animaux vivants au rapport

L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a rendu publics, le 7 septembre, plusieurs avis scientifiques relatifs au bien-être des animaux vivants durant leur transport.

Allouer davantage d’espace, abaisser les températures maximales et réduire la durée des trajets sont autant de mesures nécessaires si l’on veut améliorer le bien-être des animaux d’élevage pendant le transport, souligne l’Efsa dans une série d’avis rendus publics le 7 septembre. Son but : étayer la révision en cours de la législation de l’Union européenne sur le bien-être animal – la proposition de la Commission est attendue pour le second semestre 2023.

Cette série d’avis scientifiques couvre les petits ruminants (ovins et caprins), les équidés (chevaux et ânes), les bovins (y compris les veaux), les cochons, ainsi que les animaux transportés dans des conteneurs, notamment les oiseaux domestiques (poulets, poules pondeuses, dindes, etc.) et les lapins. Au sein des avis sont identifiés les divers impacts sur le bien-être animal au cours des différentes étapes du transport, les dangers qui peuvent les induire et des indicateurs mesurables de bien-être animal qui permettent de les évaluer. « Pour toutes les espèces, l’aptitude au transport est considérée comme étant de la plus haute importance », souligne l’Efsa.

25°C maximum

L’Efsa définit des seuils quantitatifs pour les températures à maintenir dans les véhicules de transport (25°C dans le cas des bovins) ainsi que des allocations d’espace minimales pour les animaux. Les avis décrivent également divers autres paramètres impactant le bien-être des animaux au fil du temps pendant le transport tels que la faim, la soif et la fatigue. Pendant le transport, les bovins « auront soif après 9 heures et faim après 12 heures, ce qui doit également être pris en compte lors de la sélection de la durée maximale du trajet ».

« Les bonnes pratiques en matière de bien-être animal permettent non seulement de réduire les souffrances inutiles mais elles contribuent également à renforcer la santé des animaux. Il s’agit donc d’un élément clé pour la sécurité de la chaîne alimentaire, compte tenu des liens étroits qui existent entre le bien-être et la santé animale et les maladies d’origine alimentaire, selon le principe « une seule santé (One health) » auquel l’Efsa est attaché », souligne Guilhem de Seze, responsable de l’évaluation des risques à l’Efsa.

BC

A lire :

Des centaines de bovins passent trois semaines sur un navire hors d’âge (Welfarm, 19 sept. 2022)

A télécharger :

Bulletin hebdomadaire des filières ruminants (Interbev, 21 sept. 2022)

Bulletin hebdomadaire des filières ruminants (Interbev, 14 sept. 2022)

L’avis de l’Efsa sur les bovins (7 sept. 2022, en anglais)

Résumé de l’avis de l’Efsa (7 sept. 2022, en anglais)

Chiffres clés bovins 2022 (Institut de l’élevage, 7 sept. 2022)

Guide de l’abreuvement (Assecc, 7 sept. 2022)

Bulletin hebdomadaire des filières ruminants (Interbev, 7 sept. 2022)

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