Moins de maïs fourrage, moins de méteil en 2025

En 2025, selon Agreste, la culture du maïs fourrage reculerait fortement pour atteindre 1,21 million d’hectares, soit le plus bas niveau depuis plus de 30 ans. Cette chute s’explique en partie par les stocks importants issus de la bonne production 2024, mais elle s’inscrit aussi dans une tendance durable de repli. À cela s’ajoute une baisse marquée de plus de 9 % des surfaces de méteil et autres mélanges céréaliers, limitant encore les ressources fourragères disponibles. Les surfaces de pois protéagineux seraient en recul de 4 % sur un an, au plus bas depuis 2014. A contrario, la culture de fèves et féveroles progresserait d’environ 10 % sur un an, se situant ainsi à plus de 15 % au-dessus de la sole moyenne entre 2020 et 2024.

Chute de 38 % pour le sorgho

Du côté des autres cultures : Le maïs grain (y compris semences) recule aussi de 8 % sur un an, notamment dans l’Ouest (jusqu’à -28 % en Pays de la Loire). Il confirme une baisse structurelle sur 10 ans (-1,1 %/an). Le sorgho, souvent utilisé comme alternative estivale, chute de 38 %, après un pic exceptionnel en 2024. Le blé tendre rebondit fortement (+9 %), retrouvant son niveau moyen sur 2020-2024, avec une hausse notable en Bretagne et Pays de la Loire. Le triticale connaît une hausse impressionnante (+19 %), tout comme le seigle (+6 %) et l’avoine (+12 %), bien que leurs niveaux restent en deçà des moyennes passées. À l’inverse, le blé dur (-7 %) et l’orge (-4 %). continuent de décliner.

Erwan Le Duc

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