Une criée dans les Pyrénées

Le marché de Rabastens de Bigorre devrait passer, à la fin février, d’un système de gré à gré à une vente à la criée garantie.

« Initié depuis plus d’un an, le projet de transformation du marché de bétail de Rabastens de Bigorre (Hautes-Pyrénées) en marché à la criée est dans sa dernière ligne droite », annonce la Fédération française des marchés de bétail vif (FMBV) dans un communiqué du 28 janvier. « Seule place du négoce des bovins dans les Pyrénées, le marché de Rabastens de Bigorre est une référence importante du quart sud-ouest de la France, tout particulièrement en Blondes d’Aquitaine. »

« Créée en 2020, la SEMop Marché du Parc du Val d’Adour est le résultat d’un partenariat entre la mairie de Rabastens de Bigorre et la SAS du Marché du PVA. La mairie a souhaité diminuer sa participation à hauteur de 34% et la SAS Marché du PVA est passée à hauteur de 66%. La SAS regroupe différents collèges : les éleveurs, les acheteurs, les organisations de producteurs, les partenaires institutionnels (Conseil régional, Conseil départemental, Chambre d’agriculture) et des partenaires privés. »

Des infrastructures modernisées

La SEMop est gestionnaire du site de 11 ha. Il est composé de 2 halles de 5 000 m², de 8 000 m² d’ombrières photovoltaïques, de 10 000 m² de surface goudronnée, ce qui permettra d’envisager d’autres activités par la suite. Cette importante surface a été réaménagée pour assurer une circulation fluide et sécurisée des animaux et des usagers. »

« Le marché traditionnel se tenait le lundi matin ; il aura désormais lieu le mardi après-midi : déchargement des animaux dès 11h30 pour une vente à 14h00. Le système de vente retenu est celui de la criée : les animaux sont déchargés, pesés et installés en parcs, le chef des ventes se déplace dans les allées avec une tablette pour gérer les enchères. »

« Les acheteurs sont près des animaux pour apprécier au mieux la qualité des lots. Ils peuvent acheter les lots qui les intéressent de manière anonyme via un boîtier électronique qui reste dans leur poche. Ce système permet de bénéficier d’une concurrence saine et transparente tout en préservant l’anonymat, de garantir un prix juste en fonction du poids, et d’assurer un paiement rapide dans les 5 jours qui suivent la vente. Par ailleurs, conformément aux exemptions prévues par la loi Egalim2, les transactions réalisées sur les marchés ne sont pas soumises à contractualisation. »

« Les premières criées concerneront les bovins. Dans un second temps, il est prévu d’ouvrir la criée aux ovins », précise encore la FMBV.

BC

(Crédit photo : mairie de Rabastens de Bigorre)

A télécharger :

Population bovine au 1er janvier 2022 (FranceAgriMer, 4 fév. 2022)

Bulletin hebdomadaire des filières ruminants (Interbev, 2 fév. 2022)

Dossier annuel bovins viande (Institut de l’élevage, 2 fév. 2022)

Note de conjoncture mensuelle de la filière bovine (FranceAgriMer, 2 fév. 2022)

Les cours des bovins finis toujours en hausse (ministère de l’agriculture, 28 janv. 2022)

Les prix des intrants en hausse de 17,8 % (ministère de l’agriculture, 28 janv. 2022)

Observatoire des trésoreries des élevages bovins 2019-2021 (Idele, 19 janv. 2022)

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