Blé et pois pour imiter la viande

Une startup lilloise annonce la construction de « l’une des plus grandes usines françaises de produits alternatifs à la viande ». Ils seront fabriqués à partir de protéines de pois et de blé.

La nouvelle usine, dont la construction a démarré à Vitry-en-Artois (Pas-de-Calais), devrait être inaugurée à la fin 2021 pour une mise en service au début 2022, a annoncé Thierry Maroye, PDG de Nxtfood, dans un communiqué. Une première levée de fonds, « supérieure à 10 millions d’euros, a été menée auprès de Roquette Ventures, société d’investissement soutenant des innovations pionnières pour les marchés de l’alimentation, de la nutrition et de la santé, et Creadev, la société d’investissement de la famille Mulliez » (Auchan, Decathlon, Leroy Merlin…). Cette levée de fonds doit financer « l’une des plus grandes usines françaises de produits alternatifs à la viande », élaborés à partir de protéines de pois et de blé. Nxtfood, créée en 2019, dispose d’un atelier de production à Villeneuve-d’Ascq (Nord) et propose déjà un « haché 100% végétal » (notre photo).

« Les alternatives végétales à la viande se démocratisent et attirent une part croissante de la population, soucieuse de réduire son impact environnemental et de prendre soin de sa santé », poursuit le communiqué. « Ce marché représente déjà plus d’un milliard de dollars aux Etats-Unis, et on estime qu’il pourrait représenter près de 10% du marché mondial de la viande conventionnelle à l’horizon de 10 à 15 ans, avec des croissances à deux chiffres sur les prochaines années, selon le cabinet AT Kearney et les analyses de Barclays Research en 2019. »

BC

A télécharger : Les Français continuent d’aimer la viande ET ceux qui la font (Interbev, 24 février 2021)

Lisez également

Robot de traite : un bilan économique mitigé

Le CER Normandie-Maine a publié une analyse des performances économiques des exploitations laitières équipées de robots de traite en Normandie et dans le Maine (Sarthe et Mayenne). Cette synthèse met en lumière l'impact significatif de la hausse des intrants sur la rentabilité des élevages.