En mars 2025, selon FranceAgrimer, le marché de la viande bovine a été marqué par une hausse significative des cours, dans un contexte de disponibilité limitée des animaux et d’une consommation en baisse.
La tension sur l’offre a contribué à une progression continue des prix, notamment pour les vaches laitières, dont les cotations ont fortement augmenté. Par exemple, entre les semaines 17 et 20, le prix de la vache O standard a gagné 28 centimes pour atteindre 5,96 €/kg, tandis que la vache P a vu son cours augmenter de 32 centimes. Du côté des jeunes bovins, malgré une baisse des abattages toutes catégories confondues, les prix sont restés orientés à la hausse. Le jeune bovin (JB) classé O a ainsi progressé de 24 centimes et le classé R de 7 centimes, atteignant des niveaux soutenus en semaine 20.
Hausse des cotations du broutard
Le marché des broutards est lui aussi sous tension, avec des apports limités face à une demande européenne dynamique. Cette situation a entraîné une hausse des cotations, comme celle du mâle charolais U 12–24 mois de 450 kg qui a gagné 33 centimes pour s’établir à 5,05 €/kg. Les veaux de boucherie connaissent une dynamique contrastée. Si une baisse saisonnière des cours est amorcée pour certaines catégories, la pénurie de petits veaux laitiers soutient une hausse continue des prix, atteignant des niveaux inédits sur la dernière décennie. Le veau laitier, par exemple, a vu sa cotation progresser de 28,13 € entre les semaines 17 et 20, pour atteindre 254,82 € par tête.
Enfin, malgré une consommation en repli et une légère baisse des importations, les prix moyens d’achat de la viande bovine et de la viande de veau ont augmenté respectivement de 3 % et 2 % en mars 2025 par rapport à l’an passé, confirmant une tendance haussière généralisée sur les marchés des viandes rouges.