L’herbe freinée par le manque d’eau

À la mi-mai 2025, selon Agreste,  les prairies permanentes affichent une production cumulée supérieure de 17 % à la normale (référence 1989-2018).

Cette dynamique positive de la pousse de l’herbe s’est amorcée dès le début de la campagne. La dynamique s’est maintenue dans de nombreuses régions, notamment dans le sud de la France. Un léger ralentissement est observé sur le mois écoulé. En moyenne nationale, 45 % de la pousse annuelle de référence a déjà été atteinte, soit 7 points de plus qu’à cette même période en année normale. Cette performance reste légèrement inférieure à celle, exceptionnelle, de 2024, mais témoigne d’une situation fourragère globalement favorable en ce printemps 2025.

Sud de la France : des conditions météorologiques propices
Depuis février, les précipitations régulières dans la moitié sud ont fortement soutenu la pousse de l’herbe. Les régions situées au sud de la ligne La Rochelle–Besançon bénéficient d’une croissance abondante et continue, offrant une bonne disponibilité en fourrage pour les éleveurs.

 Nord de la France : la sécheresse freine la pousse
À l’inverse, les régions situées au nord de la Seine connaissent une situation plus tendue. Le déficit hydrique, installé depuis plusieurs semaines, commence à impacter les prairies. En Champagne-Ardenne et dans les Hauts-de-France, la pousse du dernier mois est inférieure de 50 % à la normale, tandis que le quart Nord-Est enregistre un déficit supérieur à 20 %. Malgré ces disparités, la pousse cumulée reste proche de la normale ou excédentaire sur la majorité du territoire. Seules 5 % des régions fourragères présentent un déficit significatif à ce stade de la campagne.

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