L’insémination par l’éleveur de plus en plus populaire

Pour la première année, l’insémination par l’éleveur a dépassé le cap des 800 000 doses. Ce sont les éleveurs laitiers de grands troupeaux du Grand Ouest qui la pratiquent le plus. « C’est la première année que le cap des 800 000 doses a été franchi ».

La pratique de l’insémination par l’éleveur continue à se développer, notamment dans les grands troupeaux laitiers. Ainsi, en 2021, quelque 5 604 éleveurs bovins (+4%) ont réalisé eux-mêmes 834 256 inséminations artificielles (IA), soit une augmentation de 8 %. C’est la première année que le cap des 800 000 doses a été franchi. Cette progression est d’autant plus remarquable qu’en 2021, le nombre d’inséminations totales a diminué de 2,6 %. En dix ans, les inséminations réalisées par les éleveurs ont progressé de 521 000 IAT. Ces éleveurs « sont principalement situés dans les régions d’élevage laitier, et sont plus représentés dans les zones de très faible densité d’élevage et parmi les détenteurs de grands troupeaux qui réalisent plus de 100 inséminations premières durant leur campagne de reproduction », signale l’Institut de l’élevage (Idele). Les éleveurs inséminateurs utilisent avant tout des paillettes de taureaux Holstein et Blanc Bleu. Les Femelles Holstein représentent à elles seules 77 % des inséminations réalisées dans les élevages laitiers. En production allaitante, les femelles charolaises sont également très majoritaires. Viennent ensuite les géniteurs de race Montbéliarde, Charolaise, Limousine et Normande. À noter que les éleveurs inséminateurs utilisent les semences sexées dans les mêmes proportions que les autres éleveurs.

« C’est la première année que le cap des 800 000 doses a été franchi »

 

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