L’aliment bovin repart

Les fabrications d’aliments pour vaches laitières ont progressé de 11 % sur un an en août, après avoir diminué de 2 % en juillet.

« En août 2022, la production d’aliments composés pour bovins augmente de 9,4 % par rapport à août 2021 », indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste du 19 octobre. « La fabrication d’aliments pour vaches laitières et l’utilisation du mash progressent respectivement de 11 % et 8,8 % sur un an. En cumul sur les huit premiers mois de l’année, les aliments pour bovins sont néanmoins en baisse de 1,9 % par rapport à la même période de 2021. » En juillet 2022, les fabrications d’aliments bovins avaient diminué de 3,5 % sur un an, selon les syndicats professionnels (Snia/LCA) : – 2 % pour les aliments vaches laitières, – 7,2 % pour les autres bovins, – 5,8 % pour le mash.

« En août 2022, le prix des aliments pour animaux augmente légèrement (+ 0,2 % par rapport à juin), et reste à un niveau nettement supérieur à celui d’août 2021 (+ 29,6 %), en lien avec la hausse du prix des céréales et des oléagineux. En particulier, le prix des aliments porcins augmente sur un an de 35,5 %, celui des aliments pour volailles de 29,4 % et celui des aliments pour vaches laitières de 26,7 %. »

« Sur un an, le prix des intrants progresse nettement en août 2022 pour toutes les exploitations agricoles, de 17,6 % en viticulture à 36,2 % pour les exploitations de céréales et oléo-protéagineux. » En bovins lait comme en bovins viande, la hausse atteint 25,5 %, toujours selon le ministère de l’agriculture.

BC

A télécharger :

Ruée sur les aliments bovins en août (Snia/LCA, 28 oct. 2022)

Utilisation des graisses de ruminants en alimentation animale (Anses, juillet 2022)

Lisez également

Robot de traite : un bilan économique mitigé

Le CER Normandie-Maine a publié une analyse des performances économiques des exploitations laitières équipées de robots de traite en Normandie et dans le Maine (Sarthe et Mayenne). Cette synthèse met en lumière l'impact significatif de la hausse des intrants sur la rentabilité des élevages.