Après un démarrage rapide à la sortie de l’hiver, les prairies ont ralenti à cause de la sécheresse.
« Au 20 mai 2022, la pousse cumulée des prairies permanentes dépasse en moyenne de 2 % celle observée au niveau national sur la période 1989-2018 », indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste du 31 mai.
« L’excédent était de 24 % en avril. Depuis, l’absence prolongée de précipitations s’est accompagnée de températures sensiblement supérieures à la normale, ralentissant fortement la pousse de l’herbe sur la quasi-totalité du territoire. Le potentiel de production de printemps pourrait être impacté par cette période sèche. »
« En région, le déficit est supérieur à 25 % dans 12 % des régions fourragères, presque toutes situées dans le quart Sud-Est. A l’inverse, la pousse cumulée est excédentaire d’au moins 25 % dans seulement 8 % des régions fourragères du Centre-Est et Nord-Ouest. »
BC
A télécharger :
Pratiques innovantes de gestion de l’eau en agriculture (CGAAER, 16 juin 2022)
Note agro-climatique et prairies (Institut de l’élevage, 14 juin 2022)
La collecte s’enfonce dans le rouge (FranceAgriMer, 14 juin 2022)
Tendances climatiques à trois mois (Météo France, 2 juin 2022)
L’état des cultures de céréales au 30 mai 2022 (FranceAgriMer, 3 juin 2022)
L’état des cultures de céréales au 23 mai 2022 (FranceAgriMer)
Les fabrications d’aliments bovins en hausse en mars 2022 (Snia/LCA, 1er juin 2022)
Population bovine au 1er mai 2022 (FranceAgriMer, 1er juin 2022)
A lire également :
Stabilité des surfaces de maïs fourrage en 2022 (8 juin 2022)